REVUE DE PRESSE du 25 octobre 2020
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Merci de consacrer un peu de votre temps à remplir le questionnaire en ligne sur le site du projet, afin de nourrir l’enquête sur « Comment habitent les jeunes en Europe » : https://habitat-cooperactif.eu/questionnaire-01/
Cette revue de presse, initiée pendant le confinement suite à la pandémie fait partie des adaptations du projet Erasmus+ « Cooper’actif, Habiter ensemble autrement demain ». Elle appartient aux productions menées en coopération et constitue une rubrique à part de la materiauthèque du site Habitat-Cooperactif.eu.
Voici la liste des médias consultés pour en alimenter les premières semaines.
Vous pouvez contribuer et proposer vos articles et leurs sources en écrivant à maltae2+erasmus@gmail.com
Elle est à disposition de toute personne qui souhaite y contribuer, sous réserve que l’actualité présentée enrichisse le sujet du projet et dans le respect de la règle européenne que « sa communication n’engage que son auteur et la Commission n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues »
Cette nouvelle série de revue de presse, – au-delà d’une première analyse de l’évolution de l’homo sapiens être socialisé, participatif, que l’auteur compile dans un Petit manuel de l’habitant participant sachant avec ses alter ego « construire du commun au-delà des murs », apporte de plus amples éclairages sur la relation des deux composantes majeures du vivant : la composante humaine et la composante non humaine, de façon à s’interroger sur Quelle éthique des vertus fonder le monde qui vient ? , et sur la pertinence d’« un nouveau récit à écrire » pour valoriser et faire respecter la biodiversité, tant ses potentiels sont immenses, jusqu’ au pouvoir de Réguler le changement climatique grâce à la nature. Et de fait face à la crise climatique justifier que nous ayons l’audace d’envisager l’avènement de logements qui deviendraient des organismes vivants qui recyclent tout!De sorte que la Commission européenne certes ne s’y trompe pas quand elle promulgue un nouveau projet culturel, sous l’appellation « nouveau Bauhaus européen » liant technique et arts dans l’acte de bâtir et d’aménager afin d’aider l’Europe à passer à une économie circulaire. Et si nos logements devenaient des organismes vivants ? La cité des Sciences et de l’industrie nous invite y réfléchir…
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Petit manuel de l’habitant participatif
Construire du commun au-delà des murs
De Samuel Lanoë – Editions du commun, octobre 2020 – 232 pages
https://www.editionsducommun.org/
La rédaction du magazine dans son volet Architecture nous présente l’édition d’un nouvel ouvrage très intéressant concernant l’habitat participatif en France.
https://up-magazine.info/author/redactionlivres/
Ce petit manuel est destiné à celles et ceux qui envisagent l’habitat participatif comme à celles et ceux qui en sont déjà les résidents. À travers le récit de son expérience dans les diverses associations de promotion de l’habitat participatif et les différents projets rencontrés, l’auteur engage des réflexions fondamentales sur la place que celui-ci peut tenir dans notre société.
L’auteur dresse ici un état des lieux du secteur tout en réengageant au cœur de l’habitat une question essentielle, celle de l’habiter.
En dix ans, l’habitat participatif est passé de projet anecdotique et expérimental à une pratique récurrente des collectivités et institutions publiques. Tout en donnant de la visibilité à ces manières « d’habiter », ce développement rapide est venu uniformiser et techniciser le milieu. Les guides, fiches techniques et retours d’expériences ne manquent pas d’expliquer comment budgétiser le projet immobilier ou choisir son statut juridique. Qu’en est-il de l’idée de départ de « changer la ville pour changer la vie » ?
Samuel Lanoë s’engage dès 2005 dans le développement et l’accompagnement de projets d’aménagement écologiques et participatifs. Cofondateur de l’association Parasol (2007), de l’Epok (2010) et du réseau régional Habitat Participatif Ouest (2017). À titre familial, il est le prochain résident de l’ÔôôBerge, habitat participatif à Dol de Bretagne (23 logements livrés en 2020, maîtrise d’ouvrage HLM).
2
Humains, animaux, nature
Quelle éthique des vertus pour le monde qui vient ?
Annonce par de la sortie d’un important ouvrage par la RÉDACTION LIVRES – UP’ MAGAZINE dans son VOLET PHILOSOPHIE
De Corine Peluchon, Jean-Philippe Pierron et Gérald Hess – Préface de Catherine Larrère – Colloque de Cerisy – Edition Hermann, octobre 2020 – 400 pages
Durant l’été 2019, lors des Colloques de Cerisy, l’accent était mis sur L’éthique des vertus comme motivations concrètes des personnes, au lieu de se focaliser sur les normes en se contentant d’énoncer des interdictions et des obligations. Cette conférence démontrait l’aide ainsi à combler l’écart entre la théorie et la pratique qui est particulièrement dramatique à un moment où nombre d’individus comme d’États reconnaissent la réalité du changement climatique mais ne parviennent pas à réorienter les modes de production ni à reconvertir l’économie.
Quelles représentations et quels affects expliquent que l’on puisse avoir du plaisir à consommer autrement ? Quel processus de subjectivation permet de se sentir solidaire des autres vivants et d’acquérir les traits moraux indispensables à la transition écologique qui repose autant sur le volontarisme politique que sur la capacité des citoyens à modifier leurs styles de vie et à s’organiser sur le plan social et politique ? Quel processus de transformation de soi permet d’acquérir les traits moraux indispensables à la transition écologique ? Celle-ci reposant autant sur le volontarisme politique que sur la capacité des citoyens à modifier leurs styles de vie, il importe aussi de se demander comment articuler le plan individuel et le plan collectif. Enfin, faut-il penser que l’éthique a une dimension universaliste ou souscrire à une approche plus particulariste et contextualisée de la morale ?
Telles sont les questions qui avaient réuni des acteurs de la société civile et des chercheurs issus de disciplines différentes (économie, littérature, philosophie, psychologie, science politique, sociologie, théologie), comme Corine Pelluchon, Gérald Hess et Jean-Philippe Pierron et de nombreux autres participants lors de ce colloque et qui sont regroupées dans cet ouvrage.
3
Géo-mimétisme
Réguler le changement climatique grâce à la nature
SEPTEMBRE 2020
LIVRES ENVIRONNEMENT-CLIMAT
PAR RÉDACTION LIVRES – UP’ MAGAZINE
De Pierre Gilbert – Préface de Gaël Giraud – Edition Les Petits matins, septembre 2020 – 184 pages
Quelle est notre meilleure alliée pour combattre le changement climatique? La technologie pure, encore et toujours, comme le fantasment les tenants de la géoingénierie ? Non : la nature elle-même, à condition qu’on le lui permette.
Pierre Gilbert, responsable du service écologie du média Le Vent Se Lève, vient de faire paraître son ouvrage Géomimétisme : réguler le changement climatique grâce à la nature, préfacé par l’économiste Gaël Giraud.
De manière inédite, ce livre dresse un panorama des différents cycles naturels capables de faire baisser la quantité de CO2 dans l’atmosphère. Que ce soient les forêts, les sols agricoles, les zones humides, le permafrost ou les océans, l’auteur s’appuie sur les derniers travaux scientifiques disponibles pour expliquer – le plus simplement possible – comment fonctionnent les interactions entre ces milieux et l’atmosphère. À quel point l’humanité a-elle détruit ces puits naturels de carbone ? Comment les redynamiser ? Par quelles politiques publiques ? Quelle part de l’effort climatique cela pourrait représenter ?
Le géomimétisme est un néologisme issu de la contraction entre biomimétisme, c’est-à-dire le fait de s’inspirer de la nature dans les procédés de fabrication ou d’organisation, et géoingénierie, c’est-à-dire modifier artificiellement le climat à grande échelle. Le géomimétisme, c’est donc modifier le climat en s’appuyant sur les cycles naturels, car ils sont à la fois les seuls à être efficaces à grande échelle, peu chers et durables, car s’appuyant sur la biodiversité. Une politique géomimétique est complémentaire d’une politique de réduction drastique de nos émissions, dont 70 % sont entraînées par la combustion d’énergies fossiles. Sans ce double effort en parallèle, il nous sera impossible de suivre les objectifs du GIEC.
Cet ouvrage est donc aussi un plaidoyer contre la géo-ingénierie, dont les défenseurs – de véritables apprentis sorciers du climat derrières lesquels se cachent souvent des ex-lobbys climatosceptiques – sont de plus en plus actifs auprès des pouvoirs publics. C’est l’objet du premier chapitre.
Se voulant fondamentalement utile et positif, cet ouvrage propose des pistes concrètes de politiques publiques géo-mimétiques. Ces dernières prennent toujours en compte les dimensions sociales, économiques et géopolitiques de manière à rester fondamentalement réalistes et applicables. Elles ne pourront cependant être mises en place que par un État – et des collectivités – volontariste en matière de climat, c’est-à-dire prêt à reléguer la rentabilité immédiate et les caprices du marché au second plan, derrière la sécurité de nos concitoyens.
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BIODIVERSITE
Un nouveau récit à écrire
Jacques Blondel – Préface de Pierre-Henri Gouyon – Editions Quae, septembre 2020 – 207 pages
La rédaction du magazine UP dans son volet « LIVRES SUR LE VIVANT » https://up-magazine.info/category/livres/livres-sur-le-vivant/ nous présente l’édition d’un ouvrage très intéressant en ce que l’auteur y embrasse la composante de la vie qu’est « le vivant non humain », et évoque l’idéeprofessée par Hannah Arendt « de prendre à cœur le monde » , un monde où il serait possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté.
https://up-magazine.info/author/redactionlivres/
Dans cet ouvrage, l’auteur convoque à la fois les acquis les plus récents de la recherche scientifique dont, écrit-il, le rôle est de révéler ce qui est inaccessible à nos sens, et ceux d’une éthique environnementale empreinte de spiritualité pour montrer qu’il est parfaitement possible de rétablir un pacte du vivre ensemble avec un environnement enfin respecté, autrement dit « de prendre à cœur le monde » selon une expression de Hannah Arendt.
Même si l’Anthropocène est l’ère de prouesses techniques qui améliorent et embellissent la vie, il est aussi celle d’une dévastation sans précédent de la biodiversité. Mais pour l’auteur de cet ouvrage, la science et l’éthique peuvent encore lui porter secours.
Jacques Blondel rappelle d’abord les fondements écologiques des habitats de tout être vivant, en observant que les humains en ont poussé très loin l’aménagement. Il analyse ensuite les mécanismes du déclin de la biodiversité. Puis, au rebours d’une vision catastrophiste du monde et d’une « nature confisquée », il plaide pour une pacification de nos rapports au vivant non-humain et démontre les chemins à emprunter pour y parvenir.
Nous guidant peu à peu vers des options d’écologie intégrative, où « tout est lié », il soulève la question de la légitimité d’un anthropocentrisme conquérant au détriment de cette autre composante de la vie qu’est le vivant non humain, sachant que ce dernier doit être valorisé et respecté pour ce qu’il nous rapporte mais aussi pour ce qu’il est.
Jacques Blondel est directeur de recherche émérite ou CNRS. Il est auteur de 12 livres et de 350 publications.
5
Un « nouveau Bauhaus européen »
Annonce sur le media en ligne Dezeen ( https://www.dezeen.com) venant de la présidente Ursula von der Leyen pour l’Union Européenne, laquelle décide de créer un « nouveau Bauhaus européen » pour aider l’Europe à passer à une économie circulaire
https://www.dezeen.com/2020/09/21/eu-new-european-bauhaus-ursula-von-der-leyen/
Article de Cajsa Carlson |septembre 2020
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé le projet de création d’un nouveau Bauhaus sur le modèle de l’influente école de design, dans le cadre du plan de relance de l’Union européenne contre les coronavirus, d’un montant de 750 milliards d’euros.
Dans son discours inaugural sur l’état de l’Union au Parlement européen, Mme la Présidente a exposé son projet de création d’un « nouveau Bauhaus européen » pour donner le coup d’envoi d’un mouvement culturel et durable dans l’Union européenne.
« Nous allons créer un nouveau Bauhaus européen – un espace de co-création où architectes, artistes, étudiants, ingénieurs, designers travaillent ensemble », a-t-elle déclaré.
« Un nouveau projet culturel pour l’Europe ».
Le Bauhaus européen, qui tire son nom de la très influente école de design allemande fondée par Walter Gropius en 1919, fera partie du plan d’investissement et de relance de 750 milliards d’euros mis en place par l’UE à la suite de la pandémie de coronavirus.
L’allemande Von der Leyen, qui est devenue présidente de l’exécutif de l’Union européenne en décembre 2019, a expliqué que la culture, ainsi que la durabilité, seront au centre du plan de relance de l’Union. « Je veux que l’UE de la prochaine génération lance une vague de rénovation européenne et fasse de notre Union un leader dans l’économie circulaire », a-t-elle déclaré. « Nous devons changer notre façon de traiter la nature. Nos niveaux actuels de consommation de matières premières, d’énergie, d’eau, de nourriture et d’utilisation des terres ne sont pas durables », a-t-elle ajouté. « Nous devons changer la façon dont nous traitons la nature, dont nous produisons et consommons, vivons et travaillons, mangeons et nous chauffons, voyageons et nous transportons. Ce n’est pas seulement un projet environnemental ou économique : il doit être un nouveau projet culturel pour l’Europe ». Chaque mouvement a son propre aspect et sa propre ambiance. Et nous devons donner à notre changement systémique sa propre esthétique distincte – pour faire correspondre le style à la durabilité ».
6
Et si nos logements devenaient des organismes vivants ?
Article de présentation dans UP Magazine de l’article de Martyn DADE-ROBERTSON
OCTOBRE 2020
Et si nos logements étaient des êtres vivants ? L’auteur entend vraiment vivants – qui grandissent, vivent, respirent et même se reproduisent. L’idée peut sembler farfelue, mais face à la crise climatique, il estime que nous avons besoin de repenser radicalement notre façon d’habiter et de concevoir notre environnement.
En effet la biologie réalise aujourd’hui des prouesses en matière d’ingénierie. Et, dans le domaine de la construction, la prochaine étape pourrait être de créer des bâtiments qui font partie intégrante de la nature. Avec ses confrères et consœurs des universités de Newcastle et de Northumbria (Grande-Bretagne), ils ont lancé un nouveau centre de recherches dédié à ces possibilités.
Un exemple de manière dont ces chercheurs pensent que les bâtiments du futur pourraient évoluer pour devenir des choses vivantes et respirantes !
Des bâtiments qui poussent
Du calcaire coquillier au bois des arbres morts, nous utilisons déjà nombre de matériaux naturels pour construire ; cette palette pourrait être radicalement étendue. Le magazine Scientific American a récemment présenté le mycélium, qui désigne l’appareil végétatif des champignons, comme un matériau du futur.
Et c’est vrai, le mycélium a besoin d’à peine plus que des copeaux de bois ou du marc de café pour pousser, et ce en très peu de temps, créant ainsi des matériaux aux excellentes performances structurelles.
À New York, l’installation Hi-fi présentait une tour de 13 mètres de haut, construite à l’aide de briques de mycélium. Le prochain défi consisterait à concevoir une structure dans laquelle ce mycélium demeurerait en partie vivant, restant capable de pousser et d’évoluer.
Le projet de myco-architecture, mené par Lynn Rothschild à la NASA, a exploré cette possibilité en imaginant, dans la perspective de voyages sur d’autres planètes, des habitats qui se reproduiraient d’eux-mêmes.
Psychoarchitecture à La cité des sciences et de l’industrie
Voici la liste des médias consultés, qui s’augmente au fil des contributions
https://www.ecologie.gouv.fr
https://www.dezeen.com
https://www.editionsducommun.org/
https://0830077h.esidoc.fr/bienvenue-au-cdi-espace-eleves/decouvrir-2/les-selections-thematiques-du-cdi
https://www.lacroix.fr
https://www.lavie.fr
https://esdw.eu/events/espaces-publics-espace-commun-quel-projet-pour-la-ville-dapres/
https://www.erasmusdays.eu/organize-event/https://
www.cadredeville.com/
https://www.inegalites.fr/
https://www.leravi.org/
https://gapeautransition.org/
https://youtu.be/uorXg4YFsZw
Colibris
Fédération des Coop HLM : l’actualité hebdomadaire des Coop HLM
Europa
Pierre Mansat
https://www.lalibre.be/
https://+.lesoir.be/
https://lamaisondulivre.be/https://le1hebdo.fr/,
https://www.cairn.info/revue-document-numerique.htm
https://www.demainlaville.com/
https://www.bookstorming.com/archibooks
https://www.ecologikmagazine.fr/
https://imagedeville.org/
https://www.franceculture.fr/medias
https://site.paralia.fr/
https://www.darchitectures.com/
https://aoc.media/
https://www.revuesilence.net
https://www.revuesilence.net/
https://www.biocontact.fr/
https://lagedefaire-lejournal.fr/
https://www.linsatiable.org/
https://www.mediapart.fr/
https://www.metropolitiques.eu/
https://www.passerelleco.info/
http://www.sans-transition-magazine.info/
https://theconversation.com/fr
https://up-magazine.info/
https://journals.openedition.org/vertigo/
https://reporterre.net
https://www.espacestemps.net/espacestemps-les-cahiers/
https://www.cahiers-pedagogiques.com/
https://campus.la-croix.com/
https://www.scienceshumaines.com/
https://www.ecoledesparents.org/
https://www.europan-europe.eu/fr/
http://www.pierremansat.com/
https://www.colibris-lemouvement.org/magazine
https://www.hlm.coop/actualites-metiers