Témoignages croisés des acteurs du projet

Zespół Szkół Ekonomicznych w Tczewie / lycée de Zespol en Pologne :

Depuis le 12.03.2020, toutes les leçons scolaires sont suspendues en Pologne en raison de l’épidémie de coronavirus. Dans la ZSE de Tczew, je ne rencontre mes élèves que par les travaux en ligne sous forme de vidéoconférences, de chats ou d’appels vocaux via Messenger ou Microsoft Teams. Nous pouvons partager des fichiers, publier du matériel pédagogique ou utiliser le calendrier des réunions en ligne. L’avantage de l’application est qu’elle fonctionne à la fois sur les ordinateurs et sur les smartphones, de sorte que chaque étudiant a accès aux réunions en ligne, et je peux discuter de matériel pédagogique et répondre à toutes les questions sur le chat ou pendant la vidéoconférence. Mais le plus important est que Microsoft assure la stabilité et la sécurité de l’environnement de travail à distance.

Au début de l’apprentissage à distance, notre équipe était très compressée par le temps et nous appréhendions la façon dont elle serait acceptée par les étudiants, mais dans la plupart des cas, elle a été acceptée avec compréhension et soutien.

Je rencontre mon équipe chaque semaine pour élaborer un plan d’action pour la semaine et j’ai des conversations individuelles avec les étudiants, clarifiant les questions difficiles ou mal comprises tout en créant le matériel lié au sujet du projet. Ainsi, de plus en plus d’étudiants explorent l’histoire de la vie collective en Pologne, ainsi qu’en Europe, ils ont créé des présentations sur les possibilités de vie pour les jeunes et travaillent actuellement à une bande dessinée sur la vie dans différentes parties du monde dans le passé et aujourd’hui. Le soutien par les pairs et les tutoriels vidéo sur Internet fonctionnent le mieux, et nous nous améliorons donc de plus en plus grâce au nouvel outil de communication et d’enseignement. Après tout, les étudiants d’aujourd’hui sont des « natifs du numérique » qui considèrent l’internet comme une partie ordinaire du monde qui les entoure. La maîtrise de l’application suivante ne leur cause pas beaucoup de problèmes, ils accomplissent donc les nouvelles tâches avec succès.

Voici les exemples de travaux de mes étudiants :
https://prezi.com/p/fkke5ejmj-0f/mozliwosci-mieszkaniowe-modziezy/
https://prezi.com/view/9eKgNMatHFGcJ4JMJxPU/
https://prezi.com/p/xyymsgtf346u/uncover-how-simple-is-finding-place-to-live-abroad/
https://prezi.com/view/dPR8CEGsar1pd4bswuDe/
https://prezi.com/view/1sp3rIK285vlzrT3ecSU/

Lycée de Costebelle, à Hyères

Confinée, je suis en télétravail,
Petite fenêtre ouverte à celui qui a envie de voir ou de savoir…un peu* ! (Sand)

Avec trois écrans sur mon bureau, deux téléphones et quatre mails, 24/24 :
Un soir, en éteignant mon portable, je fais une fausse manip ! Je tombe sur ma dernière communication du jour; avec un élève qui me répond, à 23h00 !
gênée je m’excuse, il me répond: « Aucun problème pour moi Madame, j’ai l’habitude de me coucher très tard » !
Et nous avons échangé nos dernières idées de la journée.
Guidée par la jeunesse dans l’aventure de mes classes virtuelles, c’est l’occasion de tester et d’apprendre ces nouveaux outils de communication numériques, leurs limites pédagogiques, l’importance que l’objectif soit clairement posé et accepté par tous. Il nous faut inventer le suivi à distance, revisiter l’usage de la note ?
Nous devons tous faire le choix du mot juste, développer notre écoute et notre attention. Grande est l’importance de la rigueur dans la communication, du respect des heures de RDV, dans la prise de parole, etc. Travailler à distance, en équipe pédagogique est intéressant, dynamique et créatif.

Nous mutualisons cette expérience au jour le jour, au fils des annonces gouvernementales, nous nous adaptons, nous inventons :
Un Lycéen me disait hier
« Je n’ai pas la parole »
« Si ! tu as la parole et elle est importante pour moi », lui répondais-je
La parole à chacun dans une époque contrariée, où il est temps de réinventer ensemble, c’est ce que je tente tous les jours ! Mes élèves m’aident à réfléchir,
comment organiser la classe virtuelle, les examens, les Jurys, les rendus..
Comment travailler !
Ils me rendent la période de confinement plus douce.
Je les en remercie tous les jours.

Nos jeunes restent connectés entre eux, et ne souffrent pas, à ma connaissance, de cette situation. Ils ont le sourire dans leurs voix, car la caméra en groupe n’est pas allumée, de leur choix. Ils l’allument lorsqu’ils sont seul avec moi.

Cette situation de confinement tisse du lien entre les acteurs d’une même communauté, souvent éloignés habituellement, par manque de temps.
La confiance entre les familles et l’école s’est grandement développée.
Les contacts audio ou Visio pendant le confinement
« C’est entrer un petit peu dans l’intime de la vie de l’autre » *(Sandrine)
Confidences d’une Maman la semaine dernière :
« Lorsque je rentre dans la chambre de mon fils, j’ai l’impression
de rentrer dans un rassemblement de copains de classe »
Ils sont nombreux à être là ! Virtuellement. Ils se racontent tout,
« Tiens, là je vais boire un soda, là je vais faire un peu de chaise longue, … »
« Là, le balcon est un peu petit mais je vois…Regarde ! .. »
Plus que d’habitude, ils partagent avec leurs copains leur quotidien, un instant de vie en retournant aussi l’image de leur téléphone ou de leur tablette.
PS : Le conseil Régional a doté chaque lycéen du Lycée de Costebelle ( 2nd et 1ere) d’une tablette à la dernière rentrée 2019 !

Confinée,
Entre Famille et Amis au téléphone,
Entre le Jardin et mes Lycéens,
Ma vie est bien nourrie,
Je vais à l’essentiel,
En bonne santé
Je réinvente
Je suis ravie.

Calme et
Synchronicités

La Nature chante !

Mémoire A Lire Territoire A l’Ecoute, à Hyères

Les mots n’ont pas bougé dans les pages des dictionnaires, et pourtant, depuis mars, DEMAIN, VOYAGER EN EUROPE, HABITER AUTREMENT ont pris une autre couleur, une autre odeur, une autre dimension, devrait-on dire… De nouveaux mots sont apparus dans le vocabulaire de l’habiter, celui de l’habité confiné, certains liés au caractère inédit de l’expérience vécue, d’autres ne faisant que sortir de leurs cachettes : ATTESTATION, DISTANCIATION SOCIALE, DANGEROSITE SANITAIRE, DEPUIS MA FENETRE, DRIVE FERMIER, ENFERME DEHORS, GESTES BARRIERES, VIOLENCE CONJUGALE… De nouvelles images aussi sont nées : circuler masqué, boire l’apéro en visio et partager des textes lus plutôt que des carottes crues, pour accompagner le pastaga, les lieux désinfectés à la lance, les combinaisons d’astronautes, banalisées dans la rue, les nouvelles figures de héros érigés en marionnettes ;

De ce temps qui fut, pour un certain nombre de jours, non compté, suspendu,

Il est ressorti l’évidence du slogan « lire, c’est partir » ; la formidable offre culturelle de tous supports opéras, danse, musiques lectures écriture a donné l’occasion de s’évader, plus qu’au quotidien : presque comme un vol, comme un envol !

Alors que la reprise se profile, il en restera, durablement, l’évidence première que le quotidien porte parfois à oublier : la force de la poésie et le message que « habiter ensemble autrement demain ne se fera pas sans laisser une place première à une poésie de l’habiter ».

Habiter confinée ? Prendre le temps de Lire, dit-elle

Certains ont lu et relu « La peste » d’Albert Camus ; Nous avons, à MALTAE, lu et relu (dans le désordre) Berthold Brecht, Paul Eluard, Hanna Arendt et Jean Giono.


Chercher les mots justes, dit-elle …

« Les mots justes trouvés au bon moment sont de l’action ». Hannah Arendt

Jean Giono, lequel rappelait en son temps : « nous vivons les mots quand ils sont justes ».


Lire du théâtre, dit-il… Brecht, fort à propos, toujours

 « Questions que se pose un ouvrier qui lit » de Berthold Brecht

Qui a construit Thèbes aux sept portes ?
Dans les livres, on donne les noms des Rois.
Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ?
Babylone, plusieurs fois détruite,
Qui tant de fois l’a reconstruite ? Dans quelles maisons
De Lima la dorée logèrent les ouvriers du bâtiment ?
Quand la Muraille de Chine fut terminée,
Où allèrent ce soir-là les maçons ? Rome la grande
Est pleine d’arcs de triomphe. Qui les érigea ? De qui
Les Césars ont-ils triomphé ? Byzance la tant chantée.
N’avait-elle que des palais
Pour les habitants ? Même en la légendaire Atlantide
Hurlant dans cette nuit où la mer l’engloutit,
Ceux qui se noyaient voulaient leurs esclaves.
Le jeune Alexandre conquit les Indes.
Tout seul ?
César vainquit les Gaulois.
N’avait-il pas à ses côtés au moins un cuisinier ?
Quand sa flotte fut coulée, Philippe d’Espagne
Pleura. Personne d’autre ne pleurait ?
Frédéric II gagna la Guerre de sept ans.


Ecrire aussi le confinement dit-il :

Confinement obligatoire. Le paresseux ne pouvait rêver plus belle excuse.

« Pourvu que ça dure », exulte le misanthrope en débranchant son téléphone.

« Surtout ne pas le respecter », ricane le suicidaire.

Une simple continuité pour ceux qui vivent dans le monde des GAFA et ont déjà fait le choix d’une société marchande idéale sans contacts réels.

Pour le fou : partager enfin son sort avec les soit disant normaux du dehors.

L’écologiste enrage secrètement : si la nature reprend ses droits, ce n’est pas grâce à lui.

Mon chat, animal domestique d’appartement semble très heureux de s’être trouvé un « maître domestique » qui partage son confinement nuit et jour.

Le port du masque obligatoire a entraîné la recrudescence des holdups.

Le comble des confinés solidaires : tousser en se serrant les coudes.

Van Gogh plus seul que jamais. Il n’arrive pas à faire tenir son masque !

Suspicion : attention à ceux qui avancent masqués, ils vous cachent quelque chose !

Bas les masques ! Il faudra encore attendre…


Rêver dit-il…

PETITE MER VERTE

Joli brin de mer si verte à treize ans
Je voudrais de toi faire mon enfant
T’envoyer à l’école en Ionie
Approfondir l’absinthe et l’eau de vie,
Joli brin de mer si verte à treize ans
A la tourelle, en plein midi du phare blanc
Tu feras tourner le soleil, et tu vas entendre
Comment le destin s’agence et comment
Savent encore l’art d’entre eux se comprendre
De crête en crête nos lointains parent,
Qui telles des statues triomphent du vent,
Joli brin de mer si verte à treize ans
Avec ton col blanc et tes longs rubans,
Tu rentreras par ma fenêtre à Smyrne
Calquer au plafond ce qui l’enlumine
Kyriéléïsons et Gloires d’origine
Puis un peu la Bise un peu le Levant
Vague à vague tu t’en retourneras
Joli brin de mer si verte à treize ans
Pour nous endormir hors la loi tout deux
Et que je découvre au fond de tes bras
L’éclat de granit les paroles des Dieux
L’éclat de granit les fragments d’Héraclite.

Odysseus ELYTIS Prix NOBEL en 1979
(L’arbre lucide et la 14ème beauté, extrait,
Traduction du grec au français de Xavier Bordes et Robert Longueville)


Filmer depuis ma fenêtre, dit-il


Puis encore filmer dit-il, un pas dehors, inventer des instants vidéales comme des instants musicales

  • De la souffrance du monde et du capitalisme (1’58)
    https://vimeo.com/415577031
    Extrait des entretiens que j’ai menés en 2013 avec Marcel Conche, philosophe français (1922- )
  • Cercles lunaires (2’03)
    https://vimeo.com/415591639
    Avec la complicité de Claude Debussy et de Samson François : “Suite Bergamasque – Clair de lune”
  • Etang (1’55)
    https://vimeo.com/416289707
    Avec la complicité de Olena UUTAi, chamane mongole : “Healing” (vocalises et guimbarde)
  • Flaque ! (2’04)
    https://vimeo.com/416616078
    Avec la complicité du violoniste Nemanja Radulovic interprétant “Pašona kolo”
    Puis celle, furtive, de Marcel Conche

Lire de la poésie, dit-elle…

Elle se fit élever un palais qui ressemblait à un étang dans une forêt, car toutes les apparences réglées de la lumière étaient enfouies dans des miroirs, et le trésor diaphane de sa vertu reposait au fond des ors et des émeraudes, comme un scarabée
Paul Eluard


Lire, souriait-elle …

« Je suis enfermé dehors » de Raphaël Buyse. 

Une personne est venue sonner à minuit chez lui : « je suis enfermé dehors »

Enfermé dehors ! L’expression me fait sourire. Enfermé, c’est dedans. Enfermé, ça se passe dans un lieu clos. Et, enfermé quelqu’un, c’est le mettre dans un lieu où il lui sera impossible de sortir. Lui serait donc « enfermé dehors  » et moi libre dedans ? Car le « dedans /dehors  » évoque quelque chose d’une liberté ou d’un enfermement. On peut être « dehors  » et cependant étouffer. Se sentir bridé, bloqué, pressé ou empêché. On peut avoir tout ce que l’on désire, aller et venir, bouger, mais finalement être cloîtré, comme écroué en soi, prisonnier des images qu’on se fait de soi-même ou que les autres nous renvoient. Même « dehors  » on peut être enfermé.

Paradoxalement, on peut être « dedans  » et se sentir libre. Il arrive qu’une vie recluse soit ouverte sur de très larges horizons : les moines en font l’expérience. . . Apprendre qu’il existe une vie à l’intime de nous-même,

C’est là qu’une rencontre va se faire et qu’une humanité nouvelle peut naître. Ça doit être quelque chose comme ça : habiter notre vie, découvrir ce dont nous sommes capables ! Voilà une bonne nouvelle !

Je m’apprête à descendre pour aller chercher celui qui se disait « enfermé dehors « . Le téléphone sonne : »ne te dérange pas, j’ai retrouvé la clé « ! Et, je souris : on a toujours la clé. Elle est en soi. Elle s’ouvre à l’infini qui est déjà là. . . il ne s’agit plus d’être dehors ou dedans. Il s’agit d’être, tout simplement.


Partager dit-elle …

La leçon du maitre de Khalil Gibran dans le jardin du prophète

 » Maitre, le temps me fait peur: il passe au-dessus de nos têtes, nous ravit notre jeunesse, et que nous donne t’il en échange? »

« Prends une bonne poignée de terre. Y trouves-tu une semence ou peut être un ver? Si ta main était assez grande et assez patiente, la semence pourrait devenir une forêt et le ver une troupe d’anges. N’oublie pas que les années qui changent les semences en forêts et les vers en anges font partie de cet aujourd’hui, toutes les années sont véritablement l’aujourd’hui.

Que sont les saisons des années, sinon vos propres pensées qui évoluent? Le printemps est un éveil de votre cœur, l’été vous révèle votre fertilité. L’automne n’est-il pas votre passé qui chante une berceuse à ce qui subsiste en vous de l’enfance? Et l’hiver, je vous le demande n’est-il pas un sommeil plein des rêves des autres saisons »


Faire dialoguer sur la jeunesse… Firent-elles…

Dialogue transgénérationnel entre Benoite Groult et André Chedid :

De Benoite Groult :
« La vieillesse est si longue qu’il ne faut pas la commencer trop tôt »

D’Andrée Chédid :
« Jeunesse qui t’élances
Dans le fatras des mondes
Ne te défais pas à chaque ombre
Ne te courbe pas sous chaque fardeau
(…)

Garde-toi des mots qui se dégradent
Garde-toi du feu qui pâlit
Ne te laisse pas découdre tes songes
Ni réduire ton regard
Jeunesse entends-moi
Tu ne rêves pas en vain »

HABITAT GROUPE SOLIDAIRE BELGE TEMOIGNE sur son blog

https://www.habitat-groupe.be/blog/
Blog : habitat-groupe.be, le site des habitats groupés et solidaire à Bruxelles et en Wallonie

La Verte Voie témoigne
Le 08 mai 2020

Le jardin et le potager sont devenus nos lieux de rencontre principaux, parce que le temps le permet, et qu’ils facilitent le respect des distances imposées. Nous continuons à y travailler comme avant tout en tenant compte des nouvelles règles.

Nous avons décidé de désinfecter chaque soir les éléments que nous touchons dans les lieux communs (portes, escaliers etc.). Chaque habitant est responsable de la désinfection un soir par semaine.

Nous avons annulé notre repas communautaire mensuel mais continuons nos briefings hebdomadaires, à distance, souvent dans le jardin ou dans la grande salle commune de la maison. Ces briefings nous permettent aussi de nous exprimer sur la manière dont nous vivons le confinement.

Nous avons un groupe de discussion sur l’application Signal que nous utilisions avant le confinement pour communiquer entre nous au quotidien. Nous remarquons que les échanges se font plus réguliers et plus variés ces dernières semaines.

Nous communiquons aussi par mail pour s’échanger des idées, des réflexions sur ce que nous vivons, ce qui peut suivre.

Nous avons aussi organisé des temps d’échanges supplémentaires (soirée jeu ou cinéma dans la grande salle commune) qui permettent de nous retrouver, en gardant les distances nécessaires.

Pour répondre à la nécessité sociale et financière de trouver un(e) colocataire pour un des espaces de l’habitat groupé, nous avons organisé la rencontre d’un nouveau partenaire éventuel par vidéoconférence avec tous les habitants (présentations – questions-réponses – et suites à donner). Tout cela pour ne pas reporter à plus tard une demande exprimée.

Nous tentons également de trouver des formules de participation pour intégrer une ou plusieurs personnes en voie d’habiter le projet.

Nous avons fait en sorte de maintenir dans de bonnes conditions, en tentant compte des nouvelles règles :
– le point de dépôt hebdomadaire d’un GAC au sein de l’habitation.
– L’occupation des locaux par les associations, afin de leur donner la possibilité de se retrouver.
– L’accueil des travailleurs du chantier (construction d’une annexe avec de nouveaux logements).
Au final, le confinement ne nous perturbe pas tant que cela. Nous restons créatifs et nous adaptons à la situation.

Les habitants de la Maison Communautaire de la Verte Voie à Thimister

L’Abreuvoir témoigne
Le 23 avril 2020

Blog
Watermael-Boitsfort, 27/03/2020

Nous avons arrêté toutes les activités dans notre salle commune. Nous nous rencontrons essentiellement dans le jardin. Nous nous entraidons et faisons des courses pour nos voisins qui ne sortent plus ou à peine. Notre âge fait que nous sommes des personnes à risque.

Bien à vous,

Simone Schwab-Bronitz.

Le projet d’habitat groupé « Hagip » témoigne
23 avril 2020

Liège, le 19/04 On se dit que ce confinement aurait pu être vécu de manière nettement plus agréable et plus facile si on avait déjà pu intégrer notre HG, pour les coups de mains ou la présence aux uns et aux autres … En fait, nous sommes en train de découvrir que ce confinement nous… Voir plus

Le projet d’habitat groupé « Notre Logis » témoigne
23 avril 2020

Bruxelles (communes de l’Est), le 23/04 On est total Zoom. On fonctionne en sociocratie donc les cellules et la plénière se réussissent via Zoom. Certaines cellules toutes les semaines, la plénière toutes les 3 semaines et les sessions d’info toutes les 6 semaines. Pour l’instant ça se passe bien : quand on fait le tour… Voir plus

La Casa Béthanie témoigne
23 avril 2020

Blog
Image : https://www.cathobel.be/2017/07/casa-bethanie/ Liège, le 07/04 Nous avons opté pour garder le lien physique. Notre habitat comprend 2 maisons mitoyennes avec entrée, sas d’entrée et espaces extérieurs communs. 1 maison 6 chambres (elles sont actuellement 3 à vivre dedans) et 1 maison familiale 3 chambres (actuellement 1 couple et 2 enfants). Vu les mesures… Voir plus

Le Bois des étoiles témoigne
20 avril 2020

Pour la majorité d’entre nous c’est une chance de vivre le confinement en habitat groupé. Grace à cela, nous gardons un bon lien social et même de l’entraide en tachant de respecter les distances de sécurité et toutefois sans se réunir formellement. Ceux qui sont davantage dans la crainte, peuvent en toute liberté rester chez… Voir plus

Les habitants de la communauté de la Poudrière témoignent
20 avril 2020

Blog
La distanciation physique et le confinement recommandés de manière générale ont bien sûr des conséquences dans notre communauté. Nous existons sur trois lieux de vie en Belgique, Bruxelles, Rummen et Péruwelz. La communauté vit et se réalise à travers l’unité de ces trois maisons. Il est donc impératif pour nous de maintenir ces liens au… Voir plus

Un membre du groupe de travail « Habitat solidaire et personnes vieillissantes » témoigne
20 avril 2020

Blog
Ce que j’ai envie de dire est ceci, valable en ou hors habitat groupé et qui plaide davantage encore POUR le collectif et CONTRE l’individualisme forcené : Le confinement ne va pas à contresens de mes valeurs, il va à contresens de mes réflexes les plus profonds : en principe, quand ça va mal, on… Voir plus

La maison Abbeyfield « Le Martin-pêcheur » témoigne
08 avril 2020

Blog
Le Martin-pêcheur confiné ! Nous voilà donc, en Belgique, confinés depuis un peu plus de 15 jours. Dans les maisons individuelles, chacun se retrouve sous son toit, avec ou pas de jardin ou d’espace extérieur. Dans les immeubles à appartements, chacun se retrouve sous un toit commun mais ce n’est que ce toit… Voir plus

« La Grande Maison » témoigne
08 avril 2020

Blog
Nous constatons qu’au sein d’un HG le confinement est un confort de vie… Les relations entre nous sont fortes, le soutien mutuel continue, l’attention à l’autre devient central : les modalités de rencontre changent. Les pièces communes sont en état d’hibernation. Le beau temps permet des échanges à distance dans notre grand jardin commun. Le potager…

Cette capitalisation des expériences, des processus, des valeurs engagées dans ce type de démarche, se fait progressivement sur le site web du projet. Le site Habitat-cooperactif.eu (et la page Facebook associée, facebook.com/cooperactif) est l’une des productions du projet, destinée à sa communication.

Ce site a été conçu pour rester actif au-delà de la durée du projet Erasmus+, pour en garantir pérennisation et déploiement et il est, par nature, cooper’actif, invitant les partenaires associés à contribuer à en nourrir la matériauthèque : les associations Ecohabitons83, la maison de l’architecture et de la ville de la région Sud PACA ; le projet a permis de connecter de nombreux réseaux au cheminement parallèle et qui partagent valeurs et objectifs, telle la plateforme coopérative « Oiseaux de passage », l’association Urbamonde, les associations engagées dans les coopératives de logements étudiants, comme Habicoop ou la CIGÜE à Genève, les associations