Et donc qu’habiter c’est tout autant, sortir de sa « grotte » à l’air libre, s’insérer dans du résiliaire, se déplacer sur filaire, s’établir sur de la planaire, se protéger derrière des résilles, se rencontrer dans des points de densité, escalader les monts au-dessus de « nuages » … Sans que l’on sache trop quelle est la nature de ces « enveloppes », homogènes, hétérogènes, pérennes ou éphémères, poreuses ou hermétiques, jusqu’à ces fameux « cocons » annoncés en titre par l’auteur et dont on ne sait trop s’il s’agira d’intérieurs ou d’extérieurs.

C’est la pleine conscience de ces conditions exceptionnelles qui facilitera l’émergence d’une expression créative, architecturale. Comme dans le monde animal et végétal, ce devrait être l’apanage de tout individu, à fortiori autoconstructeur.  D’où notre intérêt pour le « travail patient » de Vahé Zartarian vers ces « cocons-nuages », et devant l’apport que représente cette démonstration en trois temps, l’intégration de ce troisième volet à la materiauthèque du projet Cooper’actif.