ECM-0049
Le confinement nous fait voir nos habitats d’un autre œil

Nature Article numérique
Titre Le confinement nous fait voir nos habitats d’un autre œil
Auteurs Yankel Fijalkow et  Nadine  Roudil
Date de publication Avril 2020
Pages   3
Pays France
Editeur The conversation
Lien internet https://theconversation.com/le-confinement-bouscule-nos-manieres-dhabiter-135061
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Note argumentaire de la contribution
Ce court article, proposé ici en version bilingue, traite de l’actualité brulante et surtout de l’actualité de la recherche, illustrant comment les chercheurs s’emparent des questions de l’incidence de l’injonction du confinement sur les modes d’habiter.

Les auteurs, sociologues et urbaniste à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture Paris Val de Seine, ont souhaité saisir l’opportunité de ce moment inédit pour prendre la mesure « de la complexité de ce qui menace nos existences quand nous ne pouvons plus prendre part à la vie de la ville ». Pour les auteurs, la privation d’interactions avec l’espace public imposée par la crise sanitaire ne peut s’envisager qu’à court terme car elle concerne une dimension trop fondamentale à notre manière d’habiter.

C’est la raison pour laquelle « une enquête de sociologie du confinement permettant d’identifier les inégales conditions de « l’habiter » en France sous la contrainte des pandémies a été lancée ».

L’enjeu y est clairement annoncé en conclusion : les résultats de l’analyse ne pourront être que trop utiles, face à la vulnérabilité de nos existences à laquelle nous préparent les conditions d’un avenir, dont on sait que « la question épidémiologique n’est malheureusement qu’une des dimensions »

L’article traite des différences au travers une grille d’analyse proposant quatre notions peu usitées : Périmètres d’intimité / Surfaces confinées / Espaces multifonctions/ Densités territoriales : notamment, pour cette dernière notion, la relation entre densité de population et vulnérabilité, avec ce constat en guise de conclusion d’ouverture : « Le risque pandémique pointe la vulnérabilité de nos villes, où la promiscuité et la circulation favorisent la propagation des virus. A cet égard, Paris pourrait être une ville sensible. En 2018, Airparif a relevé dans son bilan l’existence d’une pollution chronique dépassant dans la capitale de manière récurrentes les normes de la qualité de l’air. »

Cette interrogation sur l’incidence du confinement sur le mode d’habiter interpelle le projet Cooper’actif Habiter ensemble autrement demain et l’invite à questionner le « vivre ensemble confinés » des habitats partagés.

Abécédaire
AVRIL 2020 – AMEUBLEMENT – APPROPRIATION – BRICOLAGE – CHERTE DE L’ESPACE – CONFORT CONFINEMENT – CONTRAINT·E·S DE RESTER CHEZ EUX – DENSITE TERRITORIALE – ECHELLE DOMESTIQUE FOYER – ESPACES PUBLIC ET PRIVE – EXODE – FAMILLES MONOPARENTALES – FAMILLES TRADITIONNELLES – FRANCEHABITER AU QUOTIDIEN – INTERACTIONS AVEC L’ESPACE PUBLIC – MANIERE D’HABITER – MODELES CULTURELS – MENAGES – MULTIFONCTIONNALITE DES ESPACES – PERIMETRES D’INTIMITE – PERIURBANITE – PERSONNALISATION DE L’HABITAT – REGROUPEMENT CONSENTI – RELATIONS INTRA – FAMILIALES – RETOUR EN VILLE – SECURISTATION DE L’ESPACE HABITE – SITUATIONS INEDITES DE COHABITATIONS – SURFACES CONFINEES – VILLEGIATURES – VILLE SENSIBLE – VULNERABILITE