… « Ce travail sur l’architecture est né d’un désir: habiter autrement dans des maisons plus ouvertes, ouvertes à la lumière, à la nature, aux gens, à la vie, des maisons sensibles, comme un prolongement de notre corps, comme une autre peau, en symbiose avec l’environnement, des maisons légères qu’on dirait faites de lumière, d’air et d’eau… »

« Ne trouvant rien de satisfaisant qui réponde à ce désir, force a été d’entreprendre ma propre quête. Principes des structures légères, représentation de l’espace et sens des formes, manières différentes de construire et d’habiter, autant de sujets que j’ai creusés et qui m’ont conduit à un nouveau concept de maisons se rapprochant de mon idéal. »

« Que vous soyez architecte, constructeur, auto-constructeur, ou simplement aspirant à un nouvel habitat, je vous propose de partager cette quête que j’ai rendu accessible sous forme de trois livres » traitant parallèlement des « principes des structures architecturales légères », de la « genèse et des sens des formes architecturales », objet de cette présentation, et de « construire et habiter des cabanes-cocons entre arbres et nuages » ….

Le présent livre invite dans un premier temps à « comprendre comment les hommes vivent, se relient au monde, et en particulier comment ils ressentent les formes, pour créer une architecture accordée à leurs besoins, aux besoins de chacun, par quoi elle participe à leur bien-être et soit un support d’évolution. Pour cela l’auteur « oblige à quelques détours, même si certaines considérations peuvent sembler à première vue assez éloignées de l’architecture ». L’objectif est, in fine, « de la retrouver (l’architecture) forts d’une compréhension pour porter un regard neuf sur les formes architecturales, leur sens et leur genèse. »

Un tel ouvrage prend toute sa place dans une matériauthèque traitant d’habitat coopératif, au sens large du terme, dans la mesure où il rappelle, une fois n’est pas coutume, que l’architecture ne peut pas être absente de démarches co-créatives, – fussent-elles alternatives, voire sans architectes -, tant l’architecture est consubstantielle du rapport que l’homme entretient avec la nature et le vivant quand il s’agit pour lui d’habiter solidairement Gaïa.