Le paysage littoral a été le sujet de ces rencontres. Au centre des débats, le territoire local, un pays privilégié aux multiples facettes, d’une densité extraordinaire de paysages de qualité, qu’un point d’interrogation invita à étudier et questionner collectivement quant à leur devenir. Le propos de ces rencontres a été en premier lieu de restituer son épaisseur historique et sa qualité de lieu de vie à l’évaluation du site, déplaçant une logique de marketing territorial vers une logique de territoire de projet. L’histoire du paysage aura été la grande courtisée de ces rencontres, illustrant fort à propos combien elle ouvre à la réappropriation collective d’un territoire par ses habitants, à qui il n’est guère possible de confisquer cette propriété immatérielle et passionnée de la mémoire du lieu. Tout au long de ces journées le débat sur le paysage comme patrimoine a eu pour sujet central la dualité de la propriété et de l’appropriation.

Deux notions clés qui introduisent dans l’habitat groupé participatif, celles de la propriété d’usage, de l’espace utilisé en commun, les espaces partagés, à toutes les échelles de temps et d’espace, les « communs », depuis le logement individuel jusqu’au bâtiment, au quartier, à la ville, au paysage environnant.