« Las des promesses non tenues par les gouvernements successifs, le grand chef kayapó, Raoni, avait lancé un appel à la COP 21 à Paris en 2015, à tous les peuples racines, pour former une alliance internationale.

Deux plus tard, en octobre 2017, alors qu’il voyait son rêve se réaliser, il déclarait à la première grande assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature (AGMN) à Brasília : “Nous devons être Un, nous devons construire une alliance avec les nations, une alliance avec la Terre et une alliance avec la Vie.” Réunis autour de la figure historique et emblématique de la lutte indigène, plus de 200 représentants autochtones, venus de tous les continents, ont échangé, débattu et proposé des solutions aux enjeux environnementaux et culturels.

À l’issue de ce rassemblement, ils ont enrichi la Déclaration de l’Alliance des gardiens et enfants de la Terre Mère : Un appel mondial aux États et à l’humanité pour la préservation de la vie sur la planète et celle des générations futures.

L’ensemble des propositions avait été formulé une première fois lors de la COP 21. Avec le soutien de l’association française Planète Amazone, l’Alliance en appelle depuis à la mobilisation citoyenne internationale pour peser dans les décisions et œuvrer à un monde nouveau. Car selon elle, les problématiques auxquelles les peuples racines sont confrontés illustrent à moindre échelle ce que l’avenir nous réserve à tous, si nous ne réagissons pas. »